mercredi 30 décembre 2009

Ouragan Lothar: 10 ans déjà!

Le 26 décembre 1999, l’ouragan Lothar déferla sur une grande partie de l’Europe et fit d’importants dégâts dans nos régions. Ce blog présente les témoignages de quelques employés de Groupe E qui ont travaillé durement pour rétablir le courant dans les cantons de Fribourg et de Neuchâtel.

mardi 29 décembre 2009

Lothar déferle sur nos régions

Le 26 décembre 1999, l’ouragan Lothar déferla sur une grande partie de l’Europe et fit d’importants dégâts dans nos régions. De nombreuses infrastructures ont été mises à mal par des rafales de vent dépassant aisément les 100 km/h. 115 km/h à Neuchâtel, 131 km/h à Fribourg, 177 km/h au Chasseral ou encore 155 km/h à Planfayon.

Voir le blog publié par Météo Suisse en cliquant ici.



Pour la fourniture en électricité, dans le canton de Neuchâtel, plusieurs villages des montagnes neuchâteloises et plus particulièrement du Val-de-Travers et de la vallée de la Brévine ont été privés d’électricité en raison des nombreuses lignes arrachées par les rafales de vent ou par les chutes de branches et d’arbres (plus d’une centaine). Il a même fallu convoquer la cellule d’intervention et de conduite en cas de catastrophe ORCAN du canton de Neuchâtel.

Dans le canton de Fribourg et dans le Pays d’Enhaut, les dégâts furent également importants. Des 90'000 clients coupés, 10'000 ont subi une coupure de plus de 6 heures. Plus de 40% des lignes à moyenne tension sont tombées en panne et on déplorait des dégâts à hauteur de 8 millions de francs sur le réseau. De nombreux collaborateurs avaient alors travaillé d’arrache-pied et dans des conditions difficiles, bravant le froid, le vent et la neige pendant plusieurs jours pour rétablir le courant, même dans les régions les plus reculées.

lundi 28 décembre 2009

De nouveau à la télévision 10 ans plus tard!

Dominique Gachoud, sous-directeur des EEF à à l'époque, et Noël Golliard, alors monteur de ligne ont témoigné devant la caméra d'un journaliste de La Télé, la chaîne friburgo-vaudoise. Leurs souvenirs font écho à leur intervention télévisée de 1999. Ils avaient alors répondu aux questions des journalistes de la TSR pour le téléjournal.


Lothar dans la presse neuchâteloise

Les quotidiens neuchâtelois L'Express et L'Impartial ont consacré une double page dans leur édition du 28 décembre. L'article traite des dégâts causés par l'ouragan sur l'arc jurassien. Le texte est richement illustré, grâce notamment à deux photos fournies par notre collègue Claude Comte. Vous pouvez retrouver ces photos ci-dessous, puisqu'elles sont également publiées sur ce blog.

jeudi 24 décembre 2009

"On ne dormait que deux heures par nuit"

"On nous avait appelé pour un poteau cassé... et après, ça n'a plus relâché pendant trois jours. Monteur de lignes, Nicolas Progin raconte "son" Lothar dans le quotidien La Liberté de ce 24 décembre. Il y déclare notamment qu'il lui a fallu "quatre à cinq ans avant de pouvoir dormir normalement lorsque, dehors, le vent soufflait..."

mercredi 23 décembre 2009

Trois de nos collègues neuchâtelois interviewé par la radio

Ce mercredi 23 décembre, Marie Vuillemier, journaliste à RTN, la radio neuchâteloise est venue dans les locaux de Groupe E des Vernets, à Corcelles pour récolter les témoignages de Daniel Chevalier, responsable du réseau moyenne et haute tension, de Claude Comte, chargé de communication de l'ENSA lors de Lothar et de Patrick Hotz, alors monteur de ligne. Le reportage réalisé a été diffusé sur les ondes de RTN les 26 et 27 décembre dernier.

www.rtn.ch





Claude Comte au micro de la journaliste de RTN




4 millions de dégâts dans le canton de Neuchâtel

Récemment exhumé de nos archives de Corcelles, le "Rapport final concernant les événements de décembre 1999, tempête Lothar", publié par l'ORCAN, l'organe neuchâtelois de gestion des crises et catastrophes, nous apprend que:

- 90 collaborateurs de l'ENSA sont intervenus pour réparer les lignes électriques

- 50 bénévoles ont arpenté les lignes pour localiser précisément les endroits où elles étaient coupées

- 327 poteaux en bois ont été cassés

- 11 pylônes en métal ont été déformés ou cassés

- 1373 isolateurs ont été brisés

- 60 sections de ligne haute tension ont été affectées

- La tempête a causé pour près de 4 millions de francs de dégâts sur l'ensemble du réseau électrique neuchâtelois (8 millions dans le canton de Fribourg)

Souvenirs fribourgeois de la tempête du siècle

Radio Fribourg a consacré ce matin un reportage à l'ouragn Lothar. Le sujet mêle des témoignages de bûcherons avec les souvenirs de Marcel Hitz, alors reponsable de la distribution électrique en Singine pour les EEF.

Ecoutez le reportage en cliquant sur ce lien:

- Souvenirs fribourgeois de l'ouragan Lothar

mardi 22 décembre 2009

La TV neuchâteloise s'intéresse à nos monteurs de ligne

Ce lundi 21 janvier, deux employés de Groupe E, Patrik Hotz et Beat Schneider, respectivement monteur de ligne et chauffeur lors de Lothar, ont raconté comment ils avaient vécu l'ouragan à une journaliste de Canal Alpha, la télévision neuchâteloise.


Beat Schneider interviewé par la journaliste Christelle Travelletti de Canal Alpha


Le reportage de Canal Alpha

"La fin du monde" en Gruyère

Le journal La Gruyère consacre une pleine page à la "tempête du siècle" dans son édition du mardi 22 décembre. L'article traite principalement des conséquences de Lothar sur l'économie forestière, mais on peut également y lire le témoignage de notre collègue Emmanuel Déforel, alors électricien de réseau. Pour lui, ces quelques jours ressemblaient "à la fin du monde".

Lire l'article complet sur le site du journal La Gruyère:

http://www.lagruyere.ch/fileadmin/user_upload/images/IMAGES_EDITIONS_2009/Edition_09-12-22/GR-22-12-03.pdf

mardi 15 décembre 2009

Le passage de Lothar sur Neuchâtel en images

Claude Comte, chargé de communication à l'ENSA à l'époque, a gravé les dégâts de la tempête sur pellicule. Une plongée dans ses archives nous fait revivre ces quelques jours de fin décembre 1999 dans le canton de Neuchâtel, en compagnie des hommes de l'ENSA, qui comme leurs homologues fribourgeois, n'ont pas ménagé leur peine pour rétablir au plus vite l'électricité dans les foyers les plus isolés des vallées neuchâteloises.



Les monteurs à l'oeuvre dans la vallée des Ponts.


Travaux de débardage à proximité de La Brévine.


Poteau cassé (ligne 16 kV) vers Les Petits-Ponts.


Ligne 16 kV vers Les Bayards.


Un caméraman de la TSR filme les dégâts aux Bayards.


Ligne 60 kV à proximité des Planchettes.


Alouette III utilisée pour le contrôle des lignes.



Le siège de l'ENSA à Corcelles vu d'hélicoptère.

Les dégats dans la région de Vuippens en photo

Mike Boschung, chef de chantier à Groupe E, nous a aimablement fourni ces photos prises en 1999 dans les environs de Vuippens.






François Degoumois, alors responsable du dispatching à Pierre-à-bot

«Nous avions, bien avant Lothar, annoncé que les personnes travaillant au centre de conduite seraient mobilisées aux alentours du 31.12.1999 à cause du passage du millénaire. Comme dans beaucoup d’autres entreprises nous ne savions pas si nos systèmes informatiques réagiraient au passage de l’an 2000. Nous étions donc bien préparés au niveau personnel, nous avions aussi des renforts de réserve. Nous savions qu’une tempête arrivait sur notre région, sans savoir qu’elle était si violente. Les premiers incidents ont eu lieu le 26 décembre le matin très tôt. Il y avait à ce moment trois personnes dans le centre, et ça s’est très vite étoffé. Au fur et à mesure, les dégâts augmentant, les équipes ont été renforcées. Nous avons eu des quarts triplés jusqu’à la réalimentation de la plupart des clients, soit huit jours plus tard. Je me rappelle avoir travaillé 18 h par jour pendant une semaine. Nous avions des soucis informatiques et finalement nous avons dû gérer les conséquences d’une violente tempête. Au moins le passage du millénaire s’est passé sans accroc.»


François Degoumois au premier plan.

Yves Hirt. En 1999, contremaître à l’ENSA

«C’était aux Petits ponts. Il avait neigé durant la nuit. On cherchait la dérivation de la ligne sous la neige. Il a fallu retrouver où passait la ligne, imaginer comment c’était et replanter.
Tout était par terre, une dizaine de poteaux environ. Au début nous avons travaillé non stop quelques jours et la fatigue se faisant sentir nous avons ensuite repris des horaires normaux.


Yves Hirt, en noir sur la photo

Nous pouvions compter sur beaucoup d’aide. Comme les lignes passent au milieu des champs, les agriculteurs nous faisaient des chemins d’accès à la fraiseuse avec les tracteurs. Des bûcherons dégageaient les arbres, pour contrôler les lignes 125 kV l’armée nous avait mis à disposition une jeep avec chauffeur et prêté un stock de raquettes. Des privés avaient même fait des contrôles de ligne à skis de fond et raquettes. Et le 31 décembre, passage du millénaire oblige, j’avais dû passer le réveillon au poste de Cornaux pour pouvoir faire le nécessaire en cas de panne informatique. Mais tout s’était bien passé.»

Josef Genilloud. Im Jahr 1999, Mannschaftschef im Depot Tafers

„Ich erinnere mich noch gut an Lothar. Nicht nur wegen dem Dankesbrief vom Oberamtmann des Sensebezirkes, der noch immer bei mir im Büro hängt. Mir ist vor allem die hervorragende Zusammenarbeit mit den Kollegen in Erinnerung geblieben. Wir haben Tag und Nacht zu 200% gearbeitet. Es ging so weit, dass meine Kinder am 29.12 am Abend gefragt haben, ob der Vater noch lebe… Es ging schon am 25.12 los, wir hatten die ersten Störungen in Plaffeien. Am 26.12 habe ich um 8 Uhr 30 mit der Arbeit angefangen und um 4 Uhr morgens Schluss gemacht. Ich war so nervös, dass ich nicht schlafen konnte. Um 5 Uhr bin ich wieder gegangen. Wir haben den ganzen Tag gearbeitet. Die Mannschaft habe ich um 2 Uhr morgens nach Hause geschickt. Und es ging weiter so. Insgesamt vier Tage lang. Am 26.12 kamen 16 Bauern zum Depot. Sie wollten Material, um die Störungen selber zu reparieren. Sie haben verstanden, dass dies Profis machen mussten, brauchten aber Strom zum Melken und um Wasser zu pumpen. Daraufhin ging die Feuerwehr mit einer Notstromgruppe von einem Bauern zum anderen.“

Dominique Gachoud, sous-directeur des EEF en 1999

« En plus d’assumer la responsabilité des opérations de remise en état du réseau, je répondais aux très nombreuses sollicitations des médias : communiqués de presse, interviews des journalistes de la presse écrite et des radios, et même passage en direct au téléjournal de la TSR. Le 28 décembre, une journaliste de la TSR m’a demandé si j’acceptais de venir en direct au téléjournal, juste avant le «19h30», Darius Rochebin m’a communiqué les thèmes qu’il souhaitait traiter. Il voulait mettre en évidence le travail des gens sur le terrain. Il n’y a pas eu de questions-pièges et tout s’est bien passé. En revoyant l’émission, je me suis quand même trouvé un peu pâlot! Il est vrai que la fatigue se faisait sentir, après des heures de travail et de stress à la tête d’une cellule de crise ad hoc avec les responsables des régions les plus touchées et mon assistante, Mme Rita Marro. Pour moi, Lothar a démontré deux choses : d’une part, la pertinence des principes de conception du réseau définis par nos prédécesseurs qui a permis de limiter les coupures, d’autre part la capacité de mobilisation exemplaire des hommes du terrain. Il fallait même freiner parfois leur engagement pour éviter qu’ils ne prennent trop de risques. Ils ont parfaitement incarné le slogan de leur corporation «l’ambition de servir.»


D. Gachoud interviewé par Darius Rochebin

Paul-André Hostettler, chef d’équipe à l’ENSA se rappelle de l'ouragan

«J’étais de piquet le 25 décembre et j’avais dû changer un poteau à la Cote aux Fées. Ensuite cela n’a pas arrêté… Cette photo a été prise au Bois de l’Halle, non loin de la Brévine. Des arbres étaient pris dans les lignes et les lignes ne lâchaient pas. Il fallait amarrer les lignes et couper les troncs coincés dans les fils. Il neigeait, il y avait tout ce qui pouvait nous gêner dans notre travail. On essayait de dégager les arbres et de redresser les poteaux. Mais de longs tronçons étaient par terre. Nous avions eu la visite du directeur de l’ENSA, Jacques Rognon.

J’étais le long de la Brévine et il est venu avec du thé chaud. Il faisait la tournée des gens qui travaillaient. C’était inhabituel. Aujourd’hui nous reparlons encore de cette tempête avec mes collègues. D’un côté c’est un bon souvenir, et de l’autre on se rappelle que c’était un peu dangereux. On a couru comme des fous, nous n’avions plus assez de matériel, plus assez de raccords de lignes, de fils… En principe on aurait dû avoir congé entre Noël et Nouvel an, mais cette année-là pas grand monde a pu échapper à ces travaux.»

Les souvenirs de Jacques Rognon, alors directeur général de l'ENSA

«Au début janvier 2000, j’ai organisé avec mon adjoint Jacques Rossat une soirée en signe de reconnaissance pour toutes les personnes qui avaient œuvré pour rétablir le courant après la tempête. C’était un peu comme à l’armée quand on a terminé les manœuvres. Nos équipes avaient travaillé dans des conditions difficiles et elles ont apprécié qu’on marque le coup.



Le 26 décembre, j’étais à la maison quand j’ai reçu un appel de Jean-François Zurcher : « C’est la cata, le réseau neuchâtelois est en bas ! ». J’avais de la peine à le croire. Mais quand je me suis rendu au dispatching et que j’ai vu sur notre carte du réseau tous les drapeaux qui signifiaient des pannes, j’ai vite compris. Je suis parti dans le Val-de-Travers pour encourager nos troupes avec du thé chaud et un petit remontant. A la sortie du tunnel de la Clusette j’ai découvert une vision dantesque : il n’y avait plus une seule lumière dans toute la vallée. Lothar fut le moment fort de mes 15 ans en tant que directeur de l’ENSA. Et il était intéressant de voir la dépendance d’une société moderne vis-à-vis de l’électricité, même dans les campagnes.»

Le témoignage de Noël Golliard, chef d'équipe pour Vaulruz et Châtel-Saint Denis

«C’était le 28 décembre. Nous étions à Sâles en train de remettre en état la ligne 17kV allant de Planchy à Romont, quand une équipe de la TSR est arrivée. Nous avions été prévenus peu avant. Nous étions dans le feu de l’action, environ 25 poteaux étaient par terre, nous avons fait le maximum pour pouvoir remettre du courant en 2 jours.


Agrandir le plan

On peut dire que Lothar fut quelque chose d’exceptionnel. Même mon père qui avait fait 40 ans de service aux EEF n’avait jamais eu ça. Quand je repense à tout ça, je me dis que nous avons pris certains risques pour aller dépanner. Mais nous avons eu le reflexe de l’électricien de réseau qui veut sortir et trouver la panne le plus vite possible. Nous nous étions même fait arrêter par la police à l'entrée d'une forêt, car les arbres tombaient sur la route cantonale et nous avions fait un détour. Si cela devait se reproduire je pense qu'il faudrait laisser passer la tempête avant d'agir.»

N. Golliard au téléjournal de la TSR

lundi 14 décembre 2009

Lothar dans la presse neuchâteloise

Le dossier de presse réalisé par Claude Comte, alors en charge de la communication à l'ENSA, permet de se replonger dans les articles de l'époque. Voici quelques extraits des coupures de journaux de 1999:



"L'Electricité neuchâteloise SA (Ensa) a connu des heures noires ce week-end, et le nombre de communes qu'elle dessert avec elle. Hier, elle ne comptait plus les arbres tombés sur les lignes et les poteaux cassés. Résultat: près de quarante lignes à haute tension ont été touchées dans le canton, entraînant d'innombrables coupures de courant.


Ainsi, La Chaux-de-fonds, Le Locle, les vallées de La Brévine, des Ponts et de La Sagne ont été privés d'électricité, notamment. Le Val-de-Travers a aussi connu un 26 décembre sombre: la ligne à haute tension relaint Travers à Môtiers- qui est le passage obligé pour l'alimentation du centre et de l'ouest- a été coupée en plusieurs endroits... Hier soir, vers 21h, plusieurs régions étaient encore privées d'électricité, selon Claude Comte, responsable de la communication à l'Ensa. Dont une partie du Val-de-Travers (sept petites communes sur onze). Et encore, La Brévine, Le Cerneux-Péquignot, La Chaux-du-Milieu, une petite partie de Dombresson et de Chaumont ainsi que Plamboz. Les localités concernées ne seront probablement pas réalimentées avant aujourd'hui. Et encore...


Agrandir le plan



... Le canton n'avait pas vécu pareil situation depuis 1983, mémoire d'ENSA."



L'Express, lundi 27 décembre 1999


"Malgré un travail acharné, l'Ensa n'est pas parvenue à rétablir le courant à la Brévine hier. ..."La Sibérie de la Suisse" a donc dû se résoudre à passer une nouvelle nuit sans électricité. Afin de dépanner les moins bien lôtis, les responsables locaux de la protection civile ont mis en place une structure d'accueil à la salle omnisports, avec repas chaud et possibilités d'hébergement."



L'Express, mardi 28 décembre 1999



"Selon le patron d'Electricité neuchâteloise SA, Jacques Rognon, "les aortes" sont rétablies. Mais faute de doublement des lignes, "le système marche sur une patte. Réactiver le réseau capillaire pourrait prendre trois ou quatre jours.""


... "Avec Pierre Hischy (alors conseiller d'Etat neuchâtelois, ndlr), la conseillère d'Etat Monika Dusong a tiré hier un coup de chapeau aux équipes d'Ensa qui ont travaillé d'arrache-pied, comme à tout ceux qui ont fait preuve d'engagement et de solidarité: "J'ai vu, dans le Val-de-Travers des gens verts de fatigue qui étaient en service depuis 30 heures..." Des renforts vaudois et valaisans sont arrivés."



L'Express, mercredi 29 décembre 1999



"Appel aux bénévoles


A la suite des perturbations du réseau électrique provoquées par les coups de vent de ces derniers jours, il est fait appel à des bénévoles capables d'effectuer des déplacements en terrain difficile pour contrôler l'état des lignes électriques."



L'Express, mercredi 29 décembre 2009



"Cinquante personnes ont répondu à l'âppel à l'aide de l'Ensa et ont sillonné le canton pour vérifier l'état des lignes à haute et moyenne tension. Parmi elles, une vingtaine de bénévoles, enthousiate et motivée, a offert ses services malgré des conditions de travail difficiles. Un bel exemple de solidarité."



L'Express, jeudi 30 décembre 2009

"Près de 200 habitations sont encore privées d'électricité dans le canton de Neuchâtel."


Le Matin, vendredi 31 décembre 2009

"Jeudi soir, en Suisse, ils étaient encore près de 10'000 à vivre sans courant. Près de la moitié entrera dans l'an 2000 à la lueur de simples bougies. Ceux qui n'ont pas de cuisinière à gaz ou a bois mangeront froid"


Le Temps, vendredi 31 décembre 2009









 
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